Le Chant du brasier, chapitres 19 et 20

Lutte nocturne

Loup-fauve et la louve brune le savent, leurs alliés deux-pieds, allongés à leurs côtés, épuisés, ont tous sombré dans un profond sommeil. Les loups aussi se sont assoupis ; mais le sommeil du loup est très différent de celui des deux-pieds ; il n’est pas seulement plus léger, il garde à l’animal un lien sûr et constant avec la Conscience. Voilà pourquoi il est si rare et si difficile de surprendre un loup sauvage mature, même quand ce dernier succombe au besoin de reprendre ses forces.

La Conscience prévient les loups. Leurs alliés ne sont pas les seuls à s’être endormis. En dessous d’eux, les ennemis dorment aussi. Le guetteur qu’ils ont placé à l’entrée du sentier s’est assis face au vide, la branche de mort à la main. Il a tenté de veiller. Mais comment pourrait-il être surpris ? Quiconque voudrait entreprendre l’ascension du sentier ne pourrait éviter de se faire entendre et repérer, même par un guetteur assoupi. La conscience en paix, le guetteur dort plus qu’à demi.

Les prisonniers aussi dorment. Seul Nam est éveillé. Honteux, mortifié. Une fois encore, il sait avoir succombé à ce que son frère, et son neveu plus encore que son frère, appellent faiblesse d’âme. Si Deng ou Xha avaient été présents, la jeune Sauvagine ne serait pas à présent aux mains des traîtres. Le coureur, lié, impuissant sur le sol, enrage ! Les efforts de la course, le sacrifice de son frère, en vain !

Avec la rage du désespoir, le vieux coureur essaye de dégager ses mains liées derrière son dos. Peine perdue. Les traîtres malfaisants savent nouer les liens. Ramper jusqu’à une pierre. Sans éveiller le guetteur. Frotter le lien contre la pierre. Jusqu’à ce qu’il vienne à rompre.

Les deux-pieds se conçoivent un par un. Les loups peuvent se concevoir aussi de cette manière. Mais quand ils luttent en groupe, les loups ne se conçoivent plus que comme l’un des éléments du groupe. Le loup sait les sentiments de Nam. Les mouvements de Nam. L’abrutissement des ennemis n’est pas si profond que cela. L’un d’entre eux ne va pas manquer de deviner les intentions de Nam. Loup-fauve ne peut attendre plus, il doit agir maintenant.

La louve brune émet un grondement mystérieux, presque inaudible ; le temps d’une respiration, le loup semble hésiter. Mais l’instant d’après, irréversiblement, il a rampé vers le plateau. 

L’ombre noire glisse sous les herbes, invisible. Les herbes ne doivent pas se plaindre, les pierres ne doivent pas rouler. Le loup longe la grotte, où il sait la Voix prisonnière. Mais il ne s’attarde pas. Les corps de deux-pieds ennemis, le loup les longe à les toucher. Nam bouge encore ! On n’entend plus que sa rage ! Aussi lentement qu’il le peut, le loup doit se hâter. Une course secrète entre l’invisible progression de l’ombre noire et l’inévitable réveil de l’un ou l’autre des ennemis.

Enfin, un peu comme un animal, Nam flaire la présence à ses côtés ! Le loup ! Le loup est revenu ! Si le loup est là, Arua et les siens ne doivent pas être loin ! Ont-ils libéré Deng ?

Si Nam était un homme-loup, il lirait dans la conscience du loup, et il aurait les réponses à ses questions.

Sans attendre, Loup-fauve contourne le deux-pieds, et du museau, lui pousse le dos. Nam comprend, il se couche sur le ventre, offrant ses poignets liés aux mâchoires du loup. Ce dernier entreprend aussitôt de déchiqueter les liens. Nam sent les crocs puissants s’activer le long de ses bras ; mais les crocs ne touchent pas la chair de Nam. Le loup s’acharne, mais sans cesser de guetter. Arua ! Arua s’est brusquement arraché au sommeil. Il prend aussitôt conscience de l’absence de Loup-fauve à ses côtés. Sans bruit, il réveille ses compagnons. Le loup s’est enfui, il faut attaquer.

Loup-fauve s’inquiète. Si Arua et les siens attaquent avant que Nam et ses compagnons ne soient libérés, le combat restera incertain. Le loup voudrait retenir Arua. Un loup entendrait le souci de Loup-fauve. Deng, Xha entendraient le souci de Loup-fauve. Mais Arua est aussi ignorant que les louveteaux qu’on laisse à la tanière. Arua va attaquer, le combat pourrait être perdu.

Loup-fauve abandonne Nam ; vivement, il se coule vers le sentier ; il est bientôt à toucher le guetteur légèrement assoupi au-dessus du sentier ; aucun n’instinct ne vient prévenir le guetteur ; la charge furieuse du loup prend le deux-pieds plus qu’au dépourvu. Les crocs puissants du loup sont venus se planter de chaque côté de la nuque. Mais le deux-pieds est puissant et vigoureux, il parvient à se redresser ; il se secoue pour se défaire de l’étreinte mortelle ; il tente de frapper derrière lui ; les crocs s’enfoncent toujours ; les griffes du loup lui labourent le dos ; le deux-pieds hurle de douleur et de rage ; en un instant, tous ses compagnons, brutalement éveillés, courent vers lui, leurs armes à la main ; exactement comme le voulait le loup ; dans l’obscurité, les yeux aveugles des deux-pieds ne distinguent rien ; Loup-fauve devine que son ennemi se laisse déséquilibrer ; au moment où celui-ci va basculer dans le vide, le loup l’a lâché ; invisible, se faufilant parmi les ennemis déconcertés, il court vers Arua et les siens, qui viennent juste de descendre sur le plateau. Arua découvre Loup-fauve ; celui-ci fait à nouveau volte-face, et guide Arua vers Nam ; Nam parle à Arua ; immédiatement, Arua se saisit d’un croc tranchant qu’il porte à sa ceinture, et d’un seul coup de ce croc, il libère les poignets de Nam, puis ses chevilles. Les compagnons d’Arua agissent de même avec les autres prisonniers. Les deux-pieds récupèrent leurs armes ; les compagnons d’Arua et ceux de Nam, tous équipés des crocs et de branches de mort chargent les ennemis, sottement massés autour de l’entrée du sentier. Cette fois, le nombre est du côté des alliés du loup. En un instant, les ennemis sont défaits. Ceux qui ne sont pas tués par les armes basculent le long de la falaise. Au bruit sourd des corps contre la pierre, le loup devine les os rompus, et bientôt, les vies qui s’échappent des corps.

La Voix. On se hâte vers la grotte. La lourde pierre est poussée par les hommes. La Voix sort de la grotte ; elle fait fête aux guerriers, elle fait fête au loup ; on demande à Arua des nouvelles de Xha. Mais ils n’ont pas vu Xha. Ils ont suivi le loup. Le loup doit savoir où est Xha ; maintenant, le loup attend à l’entrée du sentier, le nez pointé vers la cité ; le loup attend Xha ; plusieurs deux-pieds veulent marcher vers les terres des Donzes, sans même attendre le jour ; la Voix, Nam, et Arua veulent attendre avec le loup. Finalement, tous décident d’attendre avec le loup. Au moins jusqu’au lever du jour, que l’on devine proche à présent.

Au loin se fait entendre l’appel profondément solitaire d’un loup vagabond. Les regards fouillent l’obscurité, la Louve brune n’est visible nulle part. Loup-fauve gronde sourdement, comme douloureusement déchiré, mais ne répond pas. Plusieurs fois, l’appel se renouvelle. Chaque fois, un peu plus affaibli. L’appel d’un animal qui, irréversiblement, a choisi de s’éloigner. 

Moments d’attente

On place des guetteurs de chaque côté du plateau. Au hasard des herbes, les autres s’allongent, à la recherche d’un peu de répit pour leurs membres harassés. Les plus impavides iront jusqu’à trouver le sommeil.

Sauvagine, Arua et Nam se sont allongés un peu à l’écart. Ils devisent.

— Le jour va finir par se lever, observe Arua ; il semble que le ciel s’éclaircisse du côté de l’Orient.

— Le jour n’est pas si proche que le restant de nuit ne puisse nous réserver encore bien des surprises, répond Sauvagine.

— Quand le jour sera levé, il deviendra difficile de retenir les guerriers, s’inquiète Nam.

— Quand le jour sera levé, d’une manière ou d’une autre, Xha nous fera signe, rassure Sauvagine. Mais comme c’est étrange ! Aussi loin qu’elle puisse s’en souvenir, Sauvagine n’a jamais observé que Deng et Xha ne soient en complète intelligence ! Qu’est-ce qui peut bien déterminer Xha à adopter une conduite qu’à coup sûr son père eût désapprouvée ?

— Désapprouvée ? Est-ce si sûr, interroge Arua !

— Bien sûr ! Deng n’avait aucun souci des rites sacrés, cela lui valait d’ailleurs de nombreuses critiques ! Deng n’eût jamais accepté que l’on risquât des vies pour des rites !

— Xha n’a pas plus de considérations pour les rites ! Il en a même sûrement moins encore. Pour Xha, aucun souci des rites. Mais seulement la rage, la rage de la liberté. Un animal sauvage qui préfère la mort plutôt que se voir dicter sa conduite ! Rendre les honneurs des morts à son père, malgré les Xorch’s, au nez des Xorch’s, un acte d’homme libre, éperdument libre ! Libre de tout, libre de la terreur xorch’s, mais aussi de son père, et même de nous tous, libre de toute attache humaine ! Libre comme un esprit, l’idéal de Xha !

— Deng aussi est un être éperdument libre ! Qui n’a jamais pu imposer quoi que ce soit à Deng ?

— Deng compose avec les contraintes, il s’en accommode ou il les contourne. Xha ne veut tolérer aucune forme d’accommodement.

— Deng est plus âgé ; l’âge venant, Xha perdra de sa fougueuse intransigeance, murmure Nam.

— Imagine-t-on sérieusement Xha prendre de l’âge, demande avec une sorte de douleur Arua ?

— Le temps, le temps fera son œuvre.

— Imagine-t-on Xha céder au temps ? Deng disait que les meilleurs ne cèdent rien au temps et que notre mère était de ceux-là, et parfois il semblait craindre qu’il en soit ainsi de ses deux cadets ! Xha bien sûr, mais aussi sa fille, qui porte le nom de sa mère.

— Quoi qu’on fasse, c’est toujours le temps qui finit par gagner !

— En ce cas, pourquoi s’en soucier ? dit en riant Sauvagine. Puis, redevenue grave : si Deng pouvait parler, il convaincrait Xha. Personne n’a jamais vu Xha s’opposer à son père.

— Cela n’a jamais été nécessaire. La conviction de Xha entraînait celle de son père ! L’apparence est un Xha agissant comme le veut son père. Mais la réalité est que Xha agit comme bon lui semble, et que son père approuve. L’absolu de son cadet inquiète parfois Deng, mais d’un autre côté, il l’admire profondément. Deng ne convaincrait certainement pas Xha, il se laisserait convaincre. Comme d’ailleurs nous tous, nous nous laissons convaincre.

Nam a cessé de participer à la conversation ; l’épuisement l’emporte sur l’anxiété, et il a sombré dans une sorte de demi-sommeil. Sauvagine et Arua évoquent, presque en silence, certains instants passés.

C’était à l’époque où ils vivaient encore avec le peuple de la mer. Ils y vivaient heureux et en bonne intelligence avec tous, mais parfois, une sorte de frénésie de viande semblait s’emparer d’eux, une frénésie que la chair fade des petits animaux élevés par les familles de la mer était loin de pouvoir apaiser. Quand cela se produisait, avec l’accord plus ou moins tacite des anciens, et si le vent se montrait favorable, Deng et ses enfants embarquaient le soir, plus ou moins secrètement, dans une barque, pour rejoindre la terre à l’aube du lendemain. On cachait alors la barque dans les arbustes d’une mangrove, et l’on se mettait en chasse. Si la chasse était modeste, on la consommait immédiatement, avant de rejoindre la barque. Mais quand la chasse était bonne, on portait le gibier jusqu’à la barque, avec laquelle on rejoignait l’île. Sitôt sur l’île, on allumait un feu, et l’on y cuisait la viande que l’on avait découpée et celles des familles du peuple de la mer qui aimaient la viande rouge étaient invitées à prendre part au festin. Tous mangeaient avec joie, et personne ne semblait s’interroger sur les origines du festin.

Mais ce soir-là, ils étaient revenus à la barque, sans avoir rien pris ! Toute la journée, pourtant, on avait poursuivi un énorme taureau. À cette chasse qui dépassait à l’évidence les possibilités de leur modeste famille, Deng et Xha avaient montré une sorte de détermination furieuse, dont rien ne semblait pouvoir venir à bout. Xha surtout avait preuve d’un enthousiasme extrême, inventant mille tours ! Beaucoup moins bon coureur qu’Arua, il trouvait, par ruse et par rage, le moyen d’être presque en permanence, le plus proche du taureau, ce qui leur avait d’ailleurs peut-être sauvé la vie. En effet, sans doute lassé de fuir, le taureau s’était soudain retourné, et pris leur direction, dans le but sans doute de leur faire subir une charge que leurs lances trop minces eussent sans doute éprouvé de la peine à freiner. Mais toujours inventif et vif, Xha avait opportunément allumé un feu de branchages et d’herbes, qui avait heureusement remis l’animal en fuite. La scène s’était reproduite plusieurs fois dans la journée, et Xha avait découvert que peu importait où le feu s’allumait, et qui l’animal chargeait : même si la flamme était à l’opposé de la charge, elle suffisait à effrayer le fauve, qui renonçait aussitôt, reprenant la fuite.

C’est ainsi qu’à force de poursuites, de ruses et de feux, on avait fini par épuiser complètement le taureau, que l’on avait rejoint à la tombée de la nuit.

Déjà Arua s’élançait, la lance haute, visant le cœur, quand Xha, tout proche, lui cria de ne pas agir ! Arua en resta déconcerté, puis s’étant repris, voulut frapper à nouveau. Mais Xha, à présent à ses côtés, retint son mouvement. Deng, qui avait rejoint ses fils interroge Xha :

— On ne peut pas le tuer maintenant, Père. Il est trop tard, nous sommes trop loin de la barque. Nous ne pourrons jamais ramener tant de viande avant la nuit !

— Tuons-le quand même, s’est alors écrié Arua, excédé, nous prendrons ce que nous pourrons de viande, et abandonnerons le reste !

Mais Xha s’était indigné d’un tel gaspillage, et Deng s’était presque immédiatement rangé à son avis. On avait laissé le taureau reprendre son souffle, et rebroussé chemin.

À la barque, le ventre creux, on avait allumé un feu. C’était une nuit magnifique, presque sans lune, mais criblée d’étoiles et d’étoiles filantes.

Malgré la fatigue du jour, la faim et l’échec de la chasse, tous se laissaient prendre par la beauté de la nuit, tous, à l’exception d’Arua, qui restait profondément contrarié par leur échec.

— Dès qu’il est devenu évident que les chasseurs étaient trop éloignés et le jour trop avancé pour ramener la totalité de la viande, c’est à ce moment qu’il fallait renoncer ! On aurait alors eu encore une chance de trouver une proie plus petite sur le chemin du retour.

Personne n’avait rien répondu, et Arua savait pourquoi ! Xha, et sans doute leur père aussi, ne chassait pas principalement pour ramener de la viande et nourrir ses proches, mais pour relever un défi ! Venir à bout de la course du taureau, atteindre l’instant où ce dernier ne pourrait devoir la vie qu’à la pitié de ses poursuivants, voilà ce que chassait Xha ! Un comportement incompréhensible pour Arua.

Soudain, de façon parfaitement inattendue, Deng leur avait posé une étrange question.

— Savez-vous pourquoi la Déesse a créé le monde ?

Sauvagine et Arua étaient restés déconcertés, et attendaient sans doute quelque explication de leur père, mais Xha, avec son aplomb habituel l’avait devancé :

— Parce qu’elle s’ennuyait !

Même Deng a paru surpris !

— Elle s’ennuyait ! Imagine-t-on ce que c’est que d’être la Déesse, dans un univers vide et inexistant, où il ne se passe rien, absolument rien !

Cette manière d’évoquer la divinité mettait plus ou moins mal à l’aise Sauvagine et Arua, mais semblait au contraire amuser leur père, qui encourageant Xha, avait questionné :

— Elle s’ennuyait ?

— Bien sûr ! À quoi cela peut-il bien servir d’avoir tous les pouvoirs, y compris celui d’être capable de créer le monde, si personne ne le sait ? À quoi cela peut-il même servir d’être la Déesse, si l’on n’a pas d’adorateurs ? Donc, d’une certaine façon, la Déesse n’avait pas d’autre choix, elle s’est comme trouvée contrainte de créer le monde. Mais c’était aussi la première fois qu’elle le faisait, elle manquait d’expérience, et c’est pourquoi le monde tel qu’il est comporte certaines imperfections, à commencer par la race humaine, qui est sans doute son œuvre la moins achevée, pour ne pas dire la moins réussie.

— Xha ne craint-il pas que la Déesse ne l’entende et ne prenne ombrage de ses paroles ?

— Pourquoi la déesse devrait-elle prendre ombrage de ce qu’elle sait déjà ? Si elle n’est pas en mesure de corriger les défauts de sa création, elle doit accepter que ces derniers soient dénoncés !

— Si le sorcier des Donzes entendait parler Xha, il s’étranglerait d’indignation ! 

— Bien sûr ! Avec l’âge, le sorcier a peut-être oublié qu’il ne sait rien. Mais ce qu’il ne se garde d’oublier, c’est que ce qu’il fait croire aux autres, le dispense des efforts de la chasse ou de la cueillette, tout en lui garantissant les morceaux les meilleurs. Les pouvoirs du sorcier reposent seulement sur les croyances de la tribu, croyances si fragiles qu’il lui faut tout son poids de menaces et de terreur pour les faire tenir debout !

— Le sorcier parle avec les esprits, les nuits sans lune, il sait visiter l’au-delà !

— Les animaux n’ont pas besoin de sorciers pour entendre les esprits. Les animaux entendent les esprits mieux que les humains, et sans doute les plantes mieux que les animaux et peut-être les pierres mieux que les plantes. Les pierres, les plantes, les animaux n’ont ni sorciers ni prêtres, et ils trouvent par eux-mêmes leur place dans l’univers ! Xha en est certain, les humains n’ont pas plus besoin de sorciers ou de prêtres pour trouver leur place et leur rôle dans l’univers que les animaux, les plantes ou les pierres. Pas besoin de prêtres pour leur montrer leur place dans l’univers, pas plus qu’ils n’ont besoin de chefs pour guider leur conduite ! Des esprits libres dans des corps libres !

— Arua veut poser une question à son père ! Qu’aurait pensé notre mère des paroles de Xha ?

La question déconcerte manifestement Deng.

— Deng ne saurait dire. La vie de Sauvagine et de Deng a été si brève ! Et tellement pleine de luttes et de combats ! Mais Sauvagine, c’est sûr, était aussi libre que Xha.

La liberté, la vie, les étoiles au-dessus d’eux ! Les étoiles au-dessus d’eux, dans cette nuit de souvenir, comme cette nuit maintenant, où tous attendent un signe de Xha. Arua le dira-t-il à Sauvagine ? Croit-il que le taureau a fini par reprendre son souffle et qu’il a survécu ?

 

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