Le Chant du brasier, chapitre 23, partie 1

Chant du brasier

À ce moment, le deux-pieds sourit doucement. Loup-fauve connaît bien ce sourire. Le sourire de Tenace, quand silencieux et caché dans les herbes, il attend le gibier que le loup rabat dans sa direction. Dans les mêmes circonstances, Xha sourit aussi de la même manière. Et aucun autre deux-pieds.

La conscience du loup ne le trompe pas ; il sent parfaitement pourquoi le deux-pieds sourit, et comme il est apaisé. Désormais, tous les osselets dont se servent les humains et peut-être les dieux pour interpeller le hasard sont jetés, ils ont tous fini de rouler. Les deux-pieds vont s’agiter, comploter, s’affoler les uns contre les autres. Mais les jeux sont faits, et leurs efforts vains. Les destins des uns et des autres sont désormais noués entre eux, tracés dans la sève de la Grande Conscience, et aucune force n’y pourrait plus rien changer.

Courant derrière Loup-fauve, les Donzes ont marché vers la cité ; mais dès qu’ils sont arrivés à l’orée des arbres, Loup-fauve a soudain ralenti sa course et commencé de ramper, se coulant dans les herbes. Arua a fait signe aux guerriers d’attendre là. Puis, avec seulement ses trois compagnons, il a rampé derrière le loup. Bientôt, les herbes ne sont plus assez hautes pour cacher leur progression. Le loup se fige, et les hommes à ses côtés l’imitent, à moins de cent foulées de course de la muraille.

L’Impératrice a fait venir une vieille Isiatile, sorcière qui sait lire à l’intérieur des corps femelles. L’Impératrice a prié l’Isiatile d’examiner la jeune deux-pieds. L’Isiatile a conduit la deux-pieds dans une grotte secrète, en dessous du sanctuaire. L’Isiatile a immédiatement vu, la deux-pieds a dit vrai, elle est enceinte.

Les Isiatiles ne peuvent avoir d’enfants que des dieux. Le peuple croit-il réellement que les Isiatiles enceintes aient été fécondées par les dieux ? La vieille Isiatile sait depuis bien longtemps que les dieux qu’on invoque ont dans le secret des nuits du palais, avec la complicité de l’Impératrice, emprunté les vêtements de l’Empereur ou du Grand-prêtre, ou parfois ceux de nobles plus ordinaires ou même de moines, mais elle ne s’en offusque plus, tous ces personnages ne sont-ils pas plus proches des dieux que des humains ? C’est en tout cas ce dont se persuadent les jeunes Isiatiles, quand elles sont demandées : comment se refuser à qui a presque rang de dieu ? Mais ici, pas d’échappatoire, la deux-pieds, en désignant qui l’avait mise enceinte, s’est elle-même condamnée. La seule manière de lui sauver la vie est de supprimer l’enfant. L’Isiatile sait le faire, elle a proposé de supprimer l’enfant. Mais la deux-pieds a refusé. L’Isiatile a supplié. Si elle supprime l’enfant, elle dira à l’Impératrice qu’il n’y avait pas d’enfant, et la deux-pieds pourra continuer de vivre. Mais si l’enfant reste à sa place, elle ne pourra que dire la vérité. L’enfant est perdu de toute façon, et la deux-pieds devrait sauver sa propre vie. Si elle sauve sa vie, elle aura d’autres enfants. La deux-pieds ne veut rien entendre. L’Isiatile est triste, parce qu’elle a de l’affection pour la jeune deux-pieds, qu’elle juge si jolie.

La mort dans l’âme, l’Isiatile dit ce qu’elle a vu, et que la femme n’a pas menti. L’Impératrice ne dit rien, mais elle est satisfaite. Enceinte, la deux-pieds fera un appât encore meilleur.

Le Grand-prête demande qu’on le reçoive. Il est furieux et mécontent. Il essaye de ne pas le montrer, mais il a peur. L’Impératrice l’a trompé. Les Isiatiles n’ont remis aucun cadavre aux prêtres. L’Impératrice se défend. Un moine s’est présenté. Il était muni du signe du Grand-prêtre. Les Isiatiles ne pouvaient qu’obéir.

Le Grand-prêtre n’en croit rien.

— Seuls les moines et les prêtres ont accès au signe. Tous ont été interrogés, et tous ont juré, aucun signe n’a été dérobé.

— Les moines et les prêtres ont été tous interrogés à l’exception des trois qui se sont enfuis.

Le grand prêtre pâlit. L’impératrice sait donc cela. Combien dans la cité sont-ils à connaître cette trahison, déshonneur du Grand-prêtre ? D’une voix plus faible, il expose que les trois fuyards sont maudits, et qu’ils ne détenaient pas de signe.

L’Impératrice ordonne qu’on fasse venir les Isiatiles. Ces dernières sont bientôt là. Elles tremblent, elles sont effrayées.

— Pourquoi sont-elles si sûres d’avoir reconnu le signe ?

— Elles l’ont reconnu. Elles apportent la preuve qu’elles ne se sont pas trompées : le moine ne leur a pas seulement montré le signe, il le leur a confié, leur demandant de le remettre au Grand-prêtre en personne.

L’une des deux Isiatiles offre au Grand-prêtre une petite bourse faite d’une somptueuse étoffe de soie rouge. Le Grand-prêtre, nerveusement, dénoue l’étoffe. Tous le voient, il pâlit encore. L’être qui a volé le cadavre du jardin ne se contente pas de se promener comme à sa guise dans les lieux les plus secrets et les plus inaccessibles de l’Empire, il pousse l’insolence jusqu’à ridiculiser son second dignitaire !

À ce moment, un autre deux-pieds gratte à l’entrée de la tanière. Le loup le reconnaît aussitôt, c’est l’ennemi de Tenace, celui dont ils ont ensemble tant de fois déjoué les pièges. Le deux-pieds entre. Il n’est, comme à son ordinaire, qu’arrogance et ambition.

Il veut savoir ce qu’on a fait du cadavre. L’Impératrice et le Grand-prêtre échangent un regard rapide. Leurs pensées se rejoignent secrètement.

— Le cadavre est en lieu sûr, et personne ne le retrouvera. Quant aux moines et aux Isiatiles qui ont échangé le cadavre, on se débarrassera d’eux à la première occasion.

Le deux-pieds ne pose pas d’autres questions. De nouvelles paroles roulent dans la tanière, mais le loup n’en perçoit pas le sens, et devine que cela ne compte pas.

Le jour est levé ; un temps splendide, avec juste un petit peu de vent. Une journée magnifique, pour mourir ou pour tuer. Presque tous les Xorch’s sont rassemblés dans la clairière, juste derrière la muraille. Un peu au-dessus des autres, l’Impératrice tient l’enfant serré contre sa poitrine. L’enfant pleure, il veut jouer. Mais l’Impératrice le maintient fermement. D’une voix sourde, elle gronde. L’enfant s’apaise. Affectueusement, l’Impératrice lui caresse la joue. L’enfant se saisit de la main de sa mère, et y pose un baiser.

En face d’elle, le Grand-prêtre a le front soucieux ; inlassablement, son regard parcourt la foule, comme s’il y cherchait quelque menace secrète. Le loup reconnaît ce regard ; c’est celui du gibier qui guette le prédateur.

Soudain, traversant la foule, la démarche assurée, l’ennemi de Tenace. Un murmure d’approbation parcourt l’assemblée des deux-pieds. L’ennemi de Tenace sourit à l’un, à l’autre, un troisième, il va jusqu’à le serrer brièvement contre sa poitrine… Bientôt, il est au centre, tout proche de l’Impératrice. Il salue cette dernière, qui incline doucement la tête, mais sans sourire. L’enfant pleure à nouveau. Il n’aime pas l’ennemi de Tenace. Sa mère le rassure et le berce. L’ennemi de Tenace montre ses incisives et ses crocs à tous.

Une plainte aiguë et pénible pour les tympans du loup vient trouer l’air ; une petite meute xorch’s souffle dans d’étranges objets brillants, et d’autres frappent en même temps sur des pierres qu’ils portent devant eux, comme s’ils voulaient imiter le tonnerre. Puis c’est le silence. Un étrange vieillard, un peu voûté, avance lentement vers le centre, précédé de six guerriers xorch’s, proprement gigantesques. Le loup devine le vieillard fatigué, indifférent, et comme absent de lui-même. À l’évidence, le rassemblement des Xorch’s, qui semble susciter chez tous une avide émotion, ennuie le vieux deux-pieds.

La conscience du loup retourne au deux-pieds qui souriait tantôt. Ce dernier s’était endormi. Mais il est à présent éveillé, et dans l’obscurité où il est retenu, il sourit à nouveau. Le loup pense comme le deux-pieds, un beau jour pour mourir.

Le soleil est haut dans le ciel. Le Grand-prêtre fait signe qu’il est temps. Tous les regards sont maintenant tournés vers le vieillard fatigué, qui a enfin rejoint sa place et s’y est assis. Le Grand-prêtre insiste : l’heure approche. Le vieillard hausse légèrement les épaules, puis fait un geste vague en direction de l’ennemi de Tenace, comme s’il s’en remettait à ce dernier. Aussitôt celui-ci appelle sèchement une bande de guerriers. Ceux-ci viennent à lui, en groupe bien formé, frappant étrangement, et tous en même temps, le sol de leurs pattes. L’ennemi de Tenace leur jette quelques mots d’une voix brève et sèche.

— Allez quérir le condamné !

La bande hésite. L’ennemi de Tenace répète son cri, mais sur un ton plus haut, plus menaçant.

— Allez quérir le condamné ! Maintenant ! Pourquoi paraissez-vous hésiter à exécuter un ordre sacré !

Comme résignée, la bande tourne les talons, et sortant du cercle de la foule rassemblée, quitte la clairière. Le son des pattes sur le sol va s’affaiblissant. Puis on ne l’entend plus.

Beaucoup savent que la fosse est vide, et que la meute reviendra sans personne ! Ceux-là sont prêts à agir ! Ceux qui ne savent pas sont inquiets du malaise montré par la bande. Une égale anxiété pèse sur tous. Sur tous, sauf sur le vieillard qui semble indifférent.

Puis le son reprend, toujours grandissant. Tous les regards sont tournés dans la même direction, celle qui a vu disparaître la bande. Celle-ci revient. Un intense murmure parcourt la foule. Sur certains visages, on peut lire une surprise extrême. Entre les deux rangs de la bande s’est glissée une fine silhouette, entièrement revêtue d’un tissu blanc, qui lui masque même le visage, les bras noués derrière le dos. La silhouette marche d’un pas que l’on devine difficile, presque titubant, et parfois on pourrait même croire qu’elle va tomber. Mais chaque fois, elle se reprend, une farouche détermination semble la remettre en avant.

Sur certains visages, on peut lire une surprise extrême, mais sur le visage de l’ennemi de Tenace, la surprise touche à la sidération. Seul le vieillard montre la même monotone indifférence.

La silhouette blanche est conduite devant le vieillard. Quelqu’un arrache la partie du tissu qui couvre la figure. Un cri sourd parcourt les rangs tout autour. Le visage fatigué, usé, de Tenace ! Et ce regard brûlant, intense ! Le regard même de Tenace !

Le vieillard, qui semble soudain s’éveiller, interroge avec aménité :

— Ainsi, tu as survécu à l’enfer de la nuit et à la trahison du moine ! Encore un peu de temps, et le soleil sera à son zénith ! Es-tu prêt à mourir ?

— Et toi, prince des misérables Xorch’s, es-tu prêt à continuer de vivre, répond l’autre, d’une voix faible, mais non moins toute de vibrante insolence !

— Il faut parfois plus de courage pour vivre que pour mourir, répond l’autre, sans montrer la moindre contrariété.

Loup-fauve sait que le vieillard, si misérable qu’il paraisse, règne sur la cité et que Tenace et lui ont une forme de complicité.

— C’est ce que disent tous les lâches, répond le deux-pieds au vêtement blanc !

— Si tous le disent, c’est que cela doit comporter une part de vérité, reprend le vieillard.

Puis il ordonne qu’on délie les poignets du condamné. Les prisonniers de l’Empereur ne prennent pas la fuite et ne tentent rien pour leur défense : pourquoi faudrait-il leur lier les poignets ?

— Les prêtres vont allumer le brasier sacré. Le Grand-prêtre donnera l’ordre au bourreau de l’Impératrice, le meilleur des bourreaux de la cité, de t’arracher le cœur et de l’écraser sur la pierre sacrée, jusqu’à ce que ce dernier ne soit plus qu’un lambeau sans forme. Ton sang sera offert aux dieux de la ville, et ton corps misérable, précipité dans le brasier brûlant. Mais avant que la cérémonie ne commence, veux-tu dire à tous les Xorch’s que tu regrettes tes crimes ?

— Personne ne touchera même un seul de mes cheveux !  Les Xorch’s ne sont que des chiens misérables, gouvernés par les buveurs de leur propre sang, et le bourreau dont tu me menaces n’est qu’un parjure méprisable !

Un murmure parcourt la foule. Tous les yeux vont au bourreau, le géant, qui se tient debout, juste un peu en arrière de l’Impératrice.

— Pourquoi dis-tu que le bourreau de l’Impératrice est parjure ?

— Le bourreau a torturé ; la femme a parlé ; mais le bourreau n’a rapporté qu’une partie des paroles de la femme.

Le bourreau se dresse brutalement et fait mine de vouloir se précipiter sur son accusateur, comme s’il allait l’étrangler. Mais il découvre à ce moment qu’une meute de guerriers armés est venue discrètement le cerner de tous côtés. Dix branches de mort, particulièrement acérées, viennent à lui toucher la poitrine, et l’obligent à se rasseoir. Le loup sait, tous les porteurs de branches sont des guerriers du vieillard.

— Tout ce que la suppliciée a dit, Cibrol l’a fidèlement rapporté !

— Vraiment tout, se moque le condamné !

Le bourreau est embarrassé. Un étrange coup d’œil en direction de l’ennemi de Tenace, qui reste impassible. Alors, le bourreau se décide.

— Tout ce qui était digne d’intérêt, Cibrol l’a rapporté. Mais à la fin, la femelle avait si peur qu’elle s’est mise à délirer ! Cibrol a épargné à sa maîtresse le délire inutile de la femelle.

— Cibrol est-il devenu soudain si sage, qu’il est capable de décider de ce qui doit être dit, et de ce qui ne mériterait pas de l’être, demande avec ironie le vieillard, qui, toujours plus ragaillardi, semble maintenant beaucoup s’amuser !

— Des paroles de délire ; Cibrol ne s’en souvient plus exactement ; devenue folle, la femelle a prétendu qu’une étrangère avait trouvé refuge au sein même du petit sanctuaire !

Un même cri d’indignation parcourt la foule. Le loup observe qu’une autre meute est venue discrètement cerner l’ennemi de Tenace. Mais personne dans la foule ne semble y prendre garde, tous sont suspendus aux paroles du bourreau !

— Personne ne peut trouver seul le chemin du petit sanctuaire ! La suppliciée sait-elle le nom de celui qui a montré le chemin ?

Cette fois, le géant est comme paralysé par la terreur ; ses épaules tombent, et l’on voit ses jambes trembler ! Quelle revanche pour eux, si les suppliciés du bourreau pouvaient voir leur tortionnaire dans cet état ! Mais aucun n’aura cette chance, à moins qu’un tel regard ne soit possible depuis le monde des morts, où ils se retrouvent tous. Tous, sauf une seule ! Le bruit se répand que la femelle a survécu au supplice ! On ordonne de la faire comparaître ; elle arrive très vite ; Loup-fauve reconnaît Musine ; elle marche fière et droite, et salue avec calme. On l’interroge ; sans hésiter, Musine tend le doigt en direction de l’ennemi de Tenace. Comme le géant tantôt, ce dernier se dresse, et veut s’élancer ; comme le géant, il découvre autour de lui, dix, vingt lances impassibles, qui retiennent son mouvement ! Hagard, il comprend que tout est perdu, et que le vieil Empereur, les ayant trompés tous, est resté maître du jeu !

La foule crie, la foule hurle ! Le petit sanctuaire profané ! La ville humiliée ! Les dieux furieux ! Du sang pour venger la cité ! Du sang pour apaiser les dieux !

D’un geste de la main, le vieillard ramène le calme.

— C’est un mensonge absolu, une atroce calomnie, prononce alors avec force l’ennemi de Tenace ! Je n’ai jamais montré de chemin à personne ! Qu’on me conduise à l’instant sur le plateau, et qu’on m’y mette à mort sur-le-champ, si l’on y trouve quelque trace d’être vivant ! Il n’y a pas d’étranger sur le plateau, et encore moins à l’intérieur du petit sanctuaire !

— Comment mon frère peut-il en être à ce point certain, interroge d’une voix douce le vieillard ?

À ce moment, Xiri le prince découvre avec horreur que la vie a parfois le même goût que la mort.

— Que sais-tu, demande le vieillard au bourreau ?

Le bourreau croit-il sauver sa vie ? Il prononce d’une voix sourde :

— La femelle a continué de délirer. Ses paroles n’avaient plus de sens. D’abord, elle a nommé une jeune sœur de l’Impératrice. Nous avons enfoncé plus loin nos crocs dans sa peau ; la femelle hurlait plus fort ; elle a dit qu’elle avait menti pour la jeune sœur, ou qu’elle s’était trompée ; mais elle maintenait que le sanctuaire avait été profané, et qu’une autre femelle y avait trouvé refuge.

— Qui a trouvé refuge au sein du petit sanctuaire, reprend d’une voix trop douce le vieillard !

Le bourreau titube de peur ! Il ne peut plus parler ! Il fait signe qu’il ne sait pas, que la femelle n’a pas donné de nom. La femelle sourit, avec mépris ! On l’interroge. A-t-elle donné un nom ?

— Non, répond sans hésiter la deux-pieds ; elle n’a pas donné de nom, parce qu’elle ne sait pas le nom de l’otage du défi couru la veille, mais elle l’a dit au bourreau, l’otage du défi est retenue prisonnière dans le petit sanctuaire.

La foule n’est plus qu’horreur et indignation. 

— Prisonnière ou réfugiée, interroge le vieillard, de la même voix douce ?

— Prisonnière ou réfugiée, la deux-pieds ne sait pas.

— Ni prisonnière ni réfugiée, tout cela n’est que calomnie ! Qu’on me conduise au plateau, et l’on verra qui ment et qui dit vrai, hurle l’ennemi de Tenace, au comble de la rage.

On interroge la femelle : de qui tient-elle ce qu’elle affirme avec autant d’assurance ?

— Usi, répond la femelle. Usi !

On lui demande où est Usi. Sans parvenir à réprimer un sanglot, elle dit qu’elle ne sait pas.

La femelle est seulement à quelques pas de Tenace ; elle dit qu’elle ne sait pas où est Usi. Et en effet, elle ne le sait pas. 

A suivre...

 

 

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